• Conférences passées saison 2016-2017-P1

    Conférence du 5 janvier 2017

    Internet et les réseaux sociaux

     par

    Jacques Henno,

    Journaliste, Auteur et Spécialiste des nouveaux outils de communication

     

    Conférences passées saison 2016-2017-P1

    Jacques Henno (Conférencier) & Marie-Laure Da-Cunha (UTL)

    Crédit Photo : Catherine Lafortune

                 Cette conférence passera en revue l'histoire de l'Internet jusqu'à l'apparition des réseaux sociaux, tentera de donner une définition de ces réseaux sociaux, décrira les réseaux sociaux ("amicaux", professionnels, académiques…) existants ainsi que leurs principaux atouts, détaillera leurs modèles économiques, passera en revue les principaux problèmes que l'on peut y rencontrer et donnera quelques conseils pour en faire le meilleur usage possible tout en protégeant sa vie privée.

    Biographie

    Jacques Henno est journaliste, spécialiste des nouvelles technologies. Il écrit des livres et donne des conférences (www.lesconfs.net) sur l'impact des nouvelles technologies sur la vie privée. Il est l'auteur du blog www.tousfiches.com.
     

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     Le jeudi 8 décembre 2016

     

    " Le Légataire Universel "

    par

    La Troupe du Grenier de Paimpol

          Comédie de Jean-François Régnard (1655-1709) écrite en alexandrins

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        Les acteurs entourant Colin Felgate (UTL)

         L'action de cette pièce est pleine de rebondissements comiques : ruses, fourberies, déguisements, complots. La fantaisie verbale et le sous-entendu habile de l'auteur sollicitent constamment la complicité du spectateur. La bonne humeur y éclate en feu d'artifice !

         « Argante, la mère, cupide, veut donner sa fille, Isabelle, en mariage au plus riche. Eraste, le neveu de Géronte et l’amoureux d’Isabelle, ne pourra épouser cette dernière que s’il est nommé «Légataire Universel» de son oncle. Les serviteurs Crispin, Toinette et Lisette complotent pour berner tout le monde. »

    Comédie en 5 Actes  - Durée : 1h30

    Mise en scène : Roland Vivès

    Comédiens :
    Annie Mazurié……………..Toinette
    Bernadette Degand………Maître Scrupule
    Claudine Floury …………..Isabelle et Maître Gaspard
    Christian Perrard………...Crispin
    François Samson……….…Eraste
    Maud Lejeune……………...Mme Argante
    Roland Vivès………………..Géronte
    Sylvie Le Normand…..…..Lisette

    Musique : André Campra

      «  Le carnaval de Venise » de 1699

      «  L’Europa Galante » de 1697


    Costumes :
    La Troupe du Grenier – Annie Samson – Charlotte Samson

    Régie : Patrick Floury

     


     

    Conférence du 1 décembre 2016

     

    Les Bretons dans la construction du métropolitain de Paris

    par Luc Corlouër,

    Auteur de nouvelles, de romans et d'essais

    Conférences passées saison 2016-2017-P1

    Luc Corlouër (Conférencier) & Brigitte Lévêque (Présidente UTL)

    Crédit Photo : Catherine Lafortune

         La trace des Bretons à Paris est prouvée dès le Moyen Age, mais c’est avec la Révolution industrielle et l’avènement du chemin de fer que l’immigration commence, dès la moitié du XIXe.

    Le Breton est taillable et corvéable à merci. Employé à des tâches ingrates, il ne rechigne jamais on le retrouve fort des halles, manœuvre, chiffonnier, cocher. Quelquefois il arrive à dénicher un poste d’ouvrier spécialisé. Le travail ne manque pas, mais il est mal payé.

    En 1898 le « métropolitain urbain Parisien » est déclaré d’utilité publique. Une dernière bataille est remportée par la municipalité : le métro ne sortira pas de la capitale. Le chantier est confié à Fulgence Bienvenue, originaire d’Uzel dans les Côtes du Nord.

    Dès la fin 1898, les premiers coups de pioches sont portés. La ligne 1 partira de la Porte Maillot jusqu’à Vincennes, elle traversera Paris d’Ouest en Est. Fulgence Bienvenüe fera recruter dans les campagnes bretonnes et les registres d’embauche de la compagnie Nord-Sud en juin 1908 font apparaître combien les bretons étaient nombreux sur le chantier.

    Cette conférence et liée au roman « La Tourmente Kenavo », elle permettra de découvrir outre les travaux gigantesques du métro, la vie dure des émigrés bretons du début du XXe siècle.

     

    Prochaine conférence

    Crédit Photo : Luc Corlouer

    Biographie

    Luc Corlouër est un auteur de nouvelles, de romans et d’essais. Il anime des conférences sur ses publications.

    Il est d’origine par sa branche paternelle d’une vieille famille de négociants de Tréguier, en Bretagne. Né à Montauban, il a durant son enfance voyagé avec ses parents, son père était militaire. Lui-même s'installera à Paris, puis à Bayonne.

    Ses premières recherches débutent en 1976, époque où à 18 ans il s'inscrit comme chercheur aux Archives Nationales à Paris, c'est d'ailleurs dans les archives en général qu'il trouvera son inspiration. Passionné par l’histoire, il en aime surtout les anecdotes et la vie simple des gens du passé qu’il nous retranscrit avec habileté.

    Il a d’abord publié dans les années 1990 de nombreux articles sur la guerre de 1914-1918 dans différentes revues historiques. On retiendra notamment ses publications issues des recherches sur les lieux et champs de batailles de Champagne et d’Argonne, ainsi que sur les nécropoles nationales.

    A la fin des années 90 avec son ami Francis Guillou (+2001) ils contribuent activement aux recherches historiques sur la presqu'île sauvage de Pleubian et publient de nombreux fascicules sur les communes du canton de Lézardrieux.

    Il aborde au début des années 2000 un sujet méconnu, l’affaire des Canadiens d’origine française dans l’article Les Bretons de Beaumont-Hamel paru dans la revue annuelle de Bretagne 14-18 .

    En 2007, il publie son premier roman qui traite de la construction du métro de Paris par les Bretons : La Tourmente-Kenavo récompensé la même année par le Prix des Bretons de Paris.

    L'année 2009 verra la publication d'un essai historique sur la petite ville Tréguier dans les Côtes d’Armor : Tréguier Autrefois. en collaboration avec son ami Philippe Hodique (+ 2011), hommage à la ville de ses aïeux.

    En 2011, il empruntera les routes du sud-ouest en nous faisant partager les lieux qu'il affectionne, ce sera Simon de Montauban, son deuxième roman.

    Fin 2013, c'est la publication d'un essai humoristique intitulé Dédicaces ouvrage atypique sur les typologies de lecteurs illustré par Frédéric Médrano est publié.

    En avril 2014, il co-écrit un essai Edgar Faure Secrets d'état, secrets de famille, édité par Ramsay en collaboration avec Rodolphe Oppenheimer, petit-fils d'Edgar Faure qui obtient le Marc Galabru décerné au salon du livre de Mazamet en mai 2015.

     Membre d'Honneur du Souvenir Français il est également membre de la Compagnie des Ecrivains de Tarn et Garonne, il est adhérent à l'Association des Ecrivains Bretons et à l'Association 7àlire.

    http://www.corlouer.fr/

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     Conférence du 17 novembre 2016

     

    La lecture, trait d’union entre les hommes

     par Aliette Armel

    Ecrivaine et Animatrice d'ateliers d'écriture

    Conférences passées saison 2016-2017-P1

     Anne Gautier (UTL), Aliette Armel (Conférencière)

    Crédit photo : C. Lafortune

        Par la lecture, source de plaisir et de connaissance, les êtres humains possèdent un étrange pouvoir : celui de vivre, au présent, plusieurs existences. Ancrés dans le quotidien de leur âge et de leur sexe, de leur situation physique et sociale, de leur famille et de leurs amis, ils peuvent, en ouvrant simplement un livre, s’embarquer dans l’imaginaire, se transporter à travers le temps et l’espace, entrer dans l’atmosphère d’un roman, s’identifier à ses personnages, s’introduire dans leur esprit, éprouver leurs émotions. Acte solitaire, la lecture permet de sortir de la solitude en entrant dans un autre univers, de créer du lien avec ceux qui vivent ou ont vécu les situations décrites dans un roman, mais aussi avec la communauté des centaines, milliers (et parfois millions) de lecteurs d’un même livre à travers le monde.

    A notre époque où, selon l’expression du philosophe Abdennour Bidar, « tisser du lien pour réparer le monde » apparaît comme une urgence, le livre est un outil précieux pour créer et nourrir ce lien, de soi à soi, de soi aux autres, en traversant tous les murs et toutes les frontières. Le livre se lit silencieusement ou à voix haute. Il s’offre et se prête, il se commente, se conseille, se discute, dans des bibliothèques, des clubs de lecture, des librairies, ou simplement en famille ou entre amis et désormais sur Internet. Le livre est un catalyseur de vie sociale, accessible à tous et qui résiste à l’assaut des images et des écrans, car certains de ses pouvoirs demeurent irremplaçables.

    La conférence explorera ces différents liens que le livre et la lecture permettent de construire, de recréer, d’entretenir, dans toutes les situations et à tous les âges de la vie : du petit enfant entraîné au pays des rêves par la voix qui accomplit, au bord de son lit, le rite de la lecture du soir jusqu’à la personne malade ou très âgée au chevet de laquelle un visiteur apporte des livres.

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    Aliette Armel

    www.aliettearmel.fr

     De 1977 à 2015, Aliette Armel a mené une double carrière, dans la fonction publique d’une part (dans son dernier poste, elle s’occupait des relations entre sciences et société au ministère de la Recherche) et dans la littérature d’autre part en tant que critique et écrivain.

    Depuis le 1er juillet 2015, elle se consacre  entièrement à ses activités liées à la lecture et à l'écriture.

    • Écriture et publication de romans et d'essais.
    • Ateliers d'écriture et de lecture dans le cadre de la micro-entreprise L’ïle des mots, pour adultes et pour enfants (travail en 2014-2015 avec l’école de Plougrescant).
    • Cafés littéraires à Paris : Café Lire L’Inde (restaurant Desi Road), Livre Forum (Libraire le Comptoir des Lettres).

    Aliette Armel est critique au Magazine Littéraire depuis septembre 1984. Elle y a publié des articles sur des romans français et étrangers, des grands entretiens (Henri Thomas, Marguerite Duras, Claude Simon, Jacques Derrida, Peter Handke...), elle a coordonné des dossiers ainsi que le numéro anniversaire 40 ans du Magazine Littéraire (n° 459, décembre 2006).

    Elle écrit également des articles pour la revue Ultreia ! En janvier 2017 paraîtra une étude sur J.M.G. Le Clezio : la quête du secret et de l’origine

     

    Bibliographie

    Essais

    • Marguerite Duras et l'autobiographie, Castor Astral, 1990, réédition 1996
    • Michel Leiris, Fayard, 1997 (biographie)
    • Marguerite Duras : les trois lieux de l'écrit, éd. Christian Pirot, 1998
    • Les itinéraires de Michel Ragon, Albin Michel, 1999
    • Antigone (dir.), Autrement, coll. « Figures Mythiques », 1999

    Fictions et romans

    • L'enfant abandonné, Copenhague, Kaleïdoscope, coll. Fiction française, 1998 (
    • Le Voyage de Bilqîs (roman), Autrement, 2002, prix Ouest
    • Le Disparu de Salonique (roman), Le Passage, 2005
    • Le Pianiste de Trieste (roman), Le Passage, 2008
    • Pondichéry, à l'aurore (roman), Le Passage, 2011

    Livre pratique

    • Bientôt la retraite ! (livre pratique), Albin Michel, 2016

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    Conférence du 3 novembre 2016

    Les Cap-Horniers de la Marine Marchande

    à la voile de 1850 à 1925

    par 

    Yvonnick et Brigitte Le Coat

    Conférences passées saison 2016-2017-P1

    Brigitte Le Coat, Anne Ody (UTL), Yvonnick Le Coat

    Crédit Photo: Catherine Lafortune

            La route du cap Horn est des plus difficiles, mais, il y a 150 ans, il n’y en avait pas d’autre pour passer, par mer libre, de l’Atlantique au Pacifique. Quelques dizaines d’hommes sur des navires de près de 100 mètres de long, avec des mâts qui s’élevaient à 50 mètres au dessus du pont portant plus de 4 000 mètres carrés de toile. Des mois sans voir la terre, un huis clos qui durait huit mois et plus, voire des années.

       L’épopée de ces hommes est présentée à travers leur voyage depuis différents ports d’armement en France jusqu’aux rades de nitrate du Chili, aux réserves de céréales de Californie, d’Oregon et d’Australie, aux ports à grumes du Puget Sound ou aux mines de nickel de Nouvelle-Calédonie. Une première escale était souvent un port charbonnier de Grande-Bretagne.

       Des lettres de Cap-Horniers et des photographies trouvées chez leurs descendants témoignent avec force de la vie de ces grands professionnels de la Marine  marchande.

       Les Cap-Horniers ont joué un rôle important pendant la Grande guerre. Mais, en hâtant le développement des machines à vapeur, la guerre a condamné les voiliers à la démolition.

     Navires et équipages ont à jamais disparu. Cependant les marins nous ont laissé leurs valeurs, courage, ténacité et solidarité, indispensables à chacun pour construire la confiance en soi.

    Les conférenciers :

      Brigitte et Yvonnick Le Coat sont des scientifiques, à la retraite maintenant. Les grands pères d'Yvonnick, de Paimpol tous les deux, étaient Cap-Horniers. L’un d'eux est mort tragiquement en 1919, à Nantes, alors même qu’il avait échappé aux sous-marins allemands pendant la guerre et qu’à 37 ans il avait déjà franchi 36 fois le Cap Horn. Qui étaient ces hommes ? Qui donc étaient les Cap-Horniers ?

    Pour le savoir, Brigitte et Yvonnick ont entrepris de collecter la mémoire de ces marins. Après que les derniers aient disparu, c’est auprès de leurs descendants que se poursuit leur recherche. Ces témoignages sont consignés dans des livres et des revues, racontés dans des conférences et présentés dans des expositions.

    La navigation des marins recueillie dans les centres d’archives, est petit à petit transcrite sur un site internet construit en collaboration avec le Musée Portuaire de Dunkerque : http://www.caphorniersfrancais.fr.

    Yvonnick est président de “Cap Horn au Long Cours”, une association qui regroupe tous ceux que l’épopée des Cap-Horniers intéresse. L’objectif est de sauvegarder et faire connaître le patrimoine cap-hornier. L’association a un site : http://cap-horniers.fr.

    Publications :

     Brigitte et Yvonnick Le Coat sont auteurs de 2 livres et de nombreux articles :

    • CAP-HORNIERS français ; 1 - Mémoire de marins des voiliers de l’armement Bordes.  2002, Le Chasse-Marée • Éditions Ouest-France (Rennes). Épuisé.
    • CAP HORN, une vie, un mythe. 2008, Pascal Galodé Éditeurs (Saint-Malo). Provisoirement épuisé.
    • Les Cap-Horniers français dans l’épreuve de la Grande Guerre, 2012, Neptunia n°266. 

     


     

     

    Conférence du 13 octobre 2016

    La route de la soie

    par 

    Arlette Roudaut

    Professeur agrégé d’histoire, ancienne responsable de l'IUFM de Brest

    Conférences passées saison 2016-2017-P1

     Marielle Momal (UTL), Arlette Roudaut (Conférencière)

    Crédit Photo: Catherine Lafortune

        On désigne sous ce nom des anciennes routes terrestres qui reliaient l'Europe et l'Asie mineure à la Chine. Ces liaisons ont été très actives du second siècle avant notre ère jusqu'au 16 e siècle, par là circulaient les métaux précieux, le jade, la soie, des étoffes, des épices... mais aussi les techniques, les idées, les religions.

         Xi'an, capitale de la Chine ancienne, était le point de départ ou d'arrivée des caravanes de marchands qui à travers les déserts, les montagnes, les populations hostiles assuraient les échanges sur des milliers de kilomètres.

        C'est donc à partir de Xi'an, la ville des guerriers enterrés, jusqu'à Téhéran, qu'Arlette Roudaut propose de découvrir en images ce périple qu'elle a suivi pendant plus d'un mois en passant par le Kirghizistan et l'Ouzbékistan, l'Iran: le chemin que  Marco Polo a dû suivre en quelques années au XIIIe siècle.

    Les paysages changent sans arrêt : la Chine fertile du lœss, le désert de Gobi, les cols des montagnes du Tien Shan, les temples bouddhiques cachés dans les falaises, les mosquées monumentales construites par Tamerlan et ses descendants. Les populations forment une fascinante mosaïque de langues de religions.

         L'ouverture des routes maritimes vers l'extrême Orient fait que progressivement les routes terrestres asiatiques sont abandonnées. A la fin du XIX e siècle lors des conquêtes coloniales, ces routes deviennent stratégiques et sont encore au centre de ce que l'on appelé « le grand Jeu » entre la Russie et la Grande Bretagne.

    De nos jours de grands travaux routiers et ferroviaires sont en cours, la route dite de la soie va devenir un axe commercial majeur dans le cadre de la mondialisation.

     


     

     

    Conférence du 6 octobre 2016 

     

    SOMMES-NOUS SEULS DANS L’UNIVERS ?

    Existe t-il d’autres civilisations dans la Galaxie ?

     par  Charles Frankel, Géologue et planétologue

     Conférences passées saison 2016-2017-P1

    Brigitte Lévêque (présidente UTL), Charles Frankel (conférencier), Catherine Duclos (adhérente UTL)

    (Crédit Photo : Jean-Pierre Nail)

       Le mythe des petits hommes verts et des soucoupes volantes montre que la question des extraterrestres occupe une place importante dans notre inconscient collectif. Mais qu’en est‐il vraiment ? Quelle est la probabilité que la vie et l’intelligence existent autre part dans l’univers ? Peut‐on rentrer en contact avec des civilisations avancées ? Les astronomes s’y emploient en scrutant le ciel avec des radiotélescopes. Nous faisons le point sur les projets en cours, y compris la découverte de planètes autour d’autres étoiles, et sur la réflexion philosophique qui en découle : sommes‐nous seuls dans l’Univers ? Ou bien existe‐t‐il un réseau d’intelligences cosmiques qui échangent leur savoir et leurs expériences à travers l’espace ?

    Le conférencier a participé aux réflexions en France sur le sujet, en organisant un symposium à l’Unesco avec l’Institut SETI (Search for Extraterrestrial Intelligence).

    Bibliographie :

    Né à Paris d’un père français et d’une mère américaine, Charles Frankel suit des études en France puis aux Etats-Unis. Après une formation de géologue, Charles Frankel se tourne vers la vulgarisation scientifique.

    Il a publié de nombreux ouvrages sur Mars, l’histoire de la terre, les volcans. Charles Frankel est l’auteur de « L’Homme sur Mars » (Ed. Dunod, 2007) et de « Dernières Nouvelles des Planètes » (Ed. du Seuil, 2009).

    Plus récemment  il s’est intéressé à la géologie des vignobles français, en publiant en 2011 Terre de Vignes aux éditions du Seuil. Et en 2014, il approfondit son travail sur les terroirs en publiant VINS DE FEU: les terroirs des volcans célèbres aux éditions Dunod (prix de l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin, 2015). 

    N’hésitez pas à consulter le blog de Charles Frankel :

    http://blogs.futura-sciences.com/frankel/

     Et son dernier livre paru aux Editions du seuil :  Extinctions : du dinosaure à l'homme

     


     

     

    Conférence du 22 septembre 2016
     

    Rivalités européennes et commerce des épices

    (XVIe-XVIIIe siècles)

     par Pierrick Pourchasse,

    Professeur d'histoire moderne à l'Université de Bretagne Occidentale

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    Pierrick Pourchasse (Crédit Photo : Catherine Lafortune)

       Le contrôle du marché des épices a joué un rôle de première importance dans la politique du Portugal et des Provinces-Unies à l’époque moderne. Après s’être débarrassés des commerçants Arabes dans l’Océan indien, les Portugais exercent un véritable monopole sur le commerce des épices au XVIe siècle mais, au siècle suivant, sont éliminés par les marchands d’Amsterdam. Nous avons ici l’exemple de produits qui font l’histoire, par des investissements considérables de la métropole (la VOC ou Compagnie des Indes Orientales néerlandaise est une des plus grandes entreprises des temps modernes, par le déplacement des hommes qui souvent restent outre-mer mais aussi par des contacts culturels et religieux).

     Le 20 mars 1602, les marchands hollandais fondent ensemble la «Verenigde Oost Indische Compagnie» (VOC ou Compagnie des Indes Orientales).

    Pierrick Pourchasse est professeur d’histoire moderne à l’Université de Bretagne occidentale (UBO)  à Brest et membre du CRBC (Centre de Recherche Bretonne et Celtique).

    • Thèse sur le commerce de la France avec l’Europe du Nord au XVIIIe siècle : étude du grand cabotage européen, des réseaux négociants, des produits échangés
    • Spécialiste en histoire économique, histoire maritime et histoire de la Scandinavie, notamment du Danemark
    • Dernier livre paru en collaboration avec Philippe Jarnoux de l’UBO, La Bretagne de Louis XIV, Presses Universitaires de Rennes, 2016. 

     

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    Les adhérents lors de l'assemblée générale

     

        A la suite de cette conférence, une dégustation a été offerte aux adhérents de l’UTL, basée évidemment sur des épices. Les préparations listées dans la photo ci-après ont été faites par quelques membres du CA mais aussi par Bérangère Sagne, chef diplomée (coordonnées ci-dessous) . Et  "La cale aux épices" de Paimpol au travers de nombreux échantillons d’épices présentés a permis aux adhérents d'effectuer des tests olfactifs.

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